Saïed : La Tunisie Ne Permettra Pas à Quiconque De Vivre Illégalement Sur Son Territoire
- Dans certaines régions, les immigrés irréguliers ont érigé leurs propres tribunaux, ce qui représente une menace pour l’Etat et ses institutions
TUNIS – UNIVERSNEWS – Le président de la République, Kaïs Saïed, a tenu, aujourd’hui, jeudi 23 février 2023, une séance de travail avec le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, au cours de laquelle il a évoqué la situation sécuritaire dans le pays, indiquant que « nous allons de l’avant pour sauver le pays, et il n’y aura pas de retour en arrière, afin que les Tunisiens et les Tunisiennes jouissent de leurs droits à une vie digne, et ce en mettant fin aux réseaux de corruption ».
Il a évoqué, dans ce sens, une affaire de corruption, dans le gouvernorat de Ben Arous, appelant la justice à jouer pleinement son rôle pour faire face à ce phénomène.
La réunion a, d’autre part, permis de revenir sur la question de la présence des étrangers en Tunisie, pointant du doigt « ceux qui ne trouvent que les allégations et les mensonges, pour faire croire que c’est du racisme, alors qu’on ne fait qu’appliquer la loi, tout en sachant qu’il y a un plan international pour les installer, comme indiqué, précédemment. Mais, a-t-il dit : « je demande à tous les responsables, à tous les niveaux, de prendre soin et de ne pas persécuter les Africains vivant en Tunisie d’une manière légale ». Il a, à cet effet, mis en garde contre toute personne qui veut faire du mal à n’importe quel immigré, parce que le règlement de cette situation « est l’affaire de l’Etat qui assume toute sa responsabilité, afin de ne pas admettre que quelqu’un réside en Tunisie, d’une manière illégale ».
Kaïs Saïed a, en outre, révélé que, dans certaines régions, les immigrés irréguliers ont érigé leurs propres tribunaux, ce qui représente une menace pour l’Etat et ses institutions. « Nous ne permettrons pas le changement de la structure démographique de la Tunisie, de même que nous ne permettrons pas que quiconque agresse qui que ce soit… parce qu’il y a des institutions et personne n’a le droit de prendre leur place », a-t-il martelé.
Ceux qui parlent de racisme, a indiqué le chef de l’Etat, ne cherchent qu’à créer des animosités, « afin de porter atteinte à nos relations avec nos frères africains »