Note Caa2 De Moody’s: Trois «muets»… Et La Réaction Se Fait Attendre !!!
TUNIS – UNIVERSNEWS – Le destin du pays est entre les mains de ses dirigeants politiques, mais, ces derniers ne semblent pas conscients de la mission qui leur est dévolue, de la lourdeur de cette charge et de leur devoir d’informer le peuple de ce qu’il va advenir de lui et ce qui l’attend, à l’avenir.
La situation du pays est des plus graves et tous les experts économiques et financiers ont été unanimes, et le coup de grâce vient d’être donné aux Tunisiens, avec la notation de souveraineté dégradée à Caa2, par Moody’s.
Le malheur est qu’aucun responsable politique n’a jugé nécessaire d’exposer la situation aux citoyens qui sont les premiers concernés et qui subiront de plein fouet les contrecoups de ce désastre économique et financier… et cela plus de dix jours après l’annonce de cette nouvelle catastrophique.
Certes, on connait les causes, avec cette pieuvre islamiste qui nous a menés à une catastrophe annoncée, sous prétexte d’instaurer une démocratie, alors que leur objectif était d’instaurer une Khilafa, pire que les « dictatures » vécues avec le leader Habib Bourguiba et le défunt président Zine El Abidine Ben Ali. Malheureusement pour les Tunisiens ne connaissent pas les conséquences –certes qu’ils peuvent, quand même, prévoir- mais, surtout, personne ne leur a exposé les solutions possibles et les sacrifices à consentir, ni les plans établis, afin de sortir de cette crise.
Que ce soit la cheffe du gouvernement ou son ministre des Finances, ou celui de l’Economie… rien ne filtre et ils restent muets, jusqu’à nouvel ordre !!! On doit se contenter du communiqué de la Banque centrale de Tunisie (BCT) qui vient d’être suivi par une autre mauvaise nouvelle, celle de la dégradation des notes de quatre banques, ce qui resserre l’étau, encore, plus sur le gouvernement !!!
Pour tous les experts –et sans chercher à effrayer les Tunisiens- c’est un tremblement de terre qui se prépare et la vague sera dévastatrice… mais, un citoyen averti en vaut dix… et non pas deux, seulement !!!
Faouzi SNOUSSI