Mélenchon critique l’idée de Macron… d’impliquer directement la France contre le Hamas!!!
TUNIS – UNIVERSNEWS – Le soutien obtenu par l’entité sioniste auprès de ses alliés occidentaux ne présage rien de bon et fait courir le risque d’un embrasement général dans la région, alors que les Israéliens ont une terreur noire d’une nouvelle confrontation avec le Hezbollah libanais qui est leur bête noire.
La visite du président français Emmanuel Macron à Tel Aviv n’apporte rien de nouveau, sauf, peut-être, l’incitation à l’Etat hébreu à poursuivre les massacres, sous prétexte de déraciner le Hamas… alors que la population en est la principale victime et que les Israéliens ne font pas de cadeaux à des civils qui doivent choisir entre une mort rapide par les bombes ou une morte, avec la famine et le manque de produits alimentaires, de médicaments… et, même d’hôpitaux.
Entretemps, l’hécatombe se poursuit, dans les rangs des civils palestiniens, sans aucune compassion du président français, ni même une pensée pour les morts dont le nombre a doublé, au moins, avec les bombardements israéliens. Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mardi que 5 791 personnes avaient été tuées depuis le 7 octobre et le début des frappes israéliennes sur la bande de Gaza. Sur ce total, 2 360 sont des enfants, selon le ministère de la Santé, qui a ajouté que 16 297 personnes avaient été blessées.
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a accueilli mardi avec scepticisme, et en dressant un parallèle avec les néoconservateurs américains, la proposition de « coalition internationale » contre le Hamas faite un peu plus tôt par Emmanuel Macron.
« Attention les mots ont un sens précis en diplomatie. La ‘guerre au terrorisme’ par le retour de la coalition contre Daech cela veut dire que la France participe à la guerre contre Hamas. Où ? Quand ? À Gaza ? Maintenant ? Alors où est le cessez-le-feu », a écrit sur X (anciennement Twitter) le triple candidat à la présidentielle. « Ce point du discours de Macron est extrêmement questionnant. Le retour à la théorie de la ‘guerre au terrorisme’ de G.W Bush et les néoconservateurs c’est tout un monde que la diplomatie française récusait », a-t-il appuyé.