Le Tunisien a de l’humour
TUNIS – UNIVERSNEWS (Humour) – L’humour et la plaisanterie expriment un certain état d’esprit et une arme contre les aléas du moment, tout en se basant sur l’actualité brulante. Pour cette fois, ce sont les élections de la deuxième chambre parlementaire et les pénuries qui animent les discussions, avec des blagues à gogo qui doivent faire rougir certaines âmes qui se croient les maîtres du monde.
1 – Mohamed Salah Chatti, un ami virtuel et dans le réel, avocat de profession analyse les résultats des élections locales du dimanche et donne son impression en indiquant :
« Un taux de 1 sur 9 signifie un taux de participation très faible
Celui qui essaie de me convaincre du contraire me prendre pour un idiot
Celui qui prend pour un niais ne me respecte pas »
C’est tout dire, surtout qu’on ne doit pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages.
2 – L’ironie est, souvent, une arme qui fait plus de mal que les coups ou les cartouches… mais, certainement, pour ce qui comprennent qu’ils ne sont pas plus intelligents que les autres, et cette blague de Rokneddine Fathallah sur Facebook en dit long sur ce que certains veulent nous faire avaler comme une pilule. Voici la traduction de la blague qui, on l’espère, sera accueillie de bon cœur par les concernés :
« Une jeune fille dit à son petit ami qu’elle aimerait le rencontrer dans un lieu tranquille, calme et où il n’y a personne… Il n’a pas trouvé mieux que de l’inviter dans un centre de vote (pour les élections locales) ».
Il est certain que, pour un dimanche d’élections, avec le peu d’affluence dans les bureaux de vote, il n’y a pas de lieu plus calme.
3 – Les pénuries ne cessent pas de faire du mal au consommateur, et de nombreuses blagues expriment leur désespoir, lorsqu’ils partent à la recherche du sucre, du café, de la farine, du thé et, surtout, du lait. Zied Chafaï l’exprime de belle manière dans sa blague :
« J’ai un paquet de lait dans ma réserve et je compte le déboucher durant la soirée du jour de l’an… parce qu’on ne vit pas deux fois » !!!
Le satyre exprime, souvent, l’amertume, surtout que les Tunisiens n’ont, jamais, connu auparavant pareille crise… mais, il faut s’y faire !!!