La France s’embrase après la mort d’un jeune par un tir à bout portant d’un policier – Univers News

La France s’embrase après la mort d’un jeune par un tir à bout portant d’un policier – Univers News


TUNIS – UN/Agences – Des violences ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi, après la mort à Nanterre de Nahel, adolescent de 17 ans, tué par un policier. Des affrontements ont eu lieu dans plusieurs dizaines de ville, notamment en région parisienne.

Une partie de la région parisienne s’est embrasée dans la nuit de mercredi à jeudi, émaillée par d’importantes tensions et dégradations. Dans la soirée de mercredi, des incidents se sont aussi produits dans le reste du pays, à Nice, Toulouse, Lyon ou encore Roubaix.

D’autres, comme à Saint-Étienne, à Lille et à Rennes, ont eu lieu en marge de rassemblements de soutien aux Soulèvements de la Terre, mouvement écologiste récemment dissous.

Mais c’est bien dans les banlieues de Paris où les tensions ont été les plus importantes. La préfecture de police indique qu’au moins 35 personnes ont été interpellées cette nuit en Île-de-France.

Dans des dizaines de villes autour de la capitale, des incidents, des incendies, des violences et des affrontements ont été observés. À Nanterre, où vivait l’adolescent tué par un policier mardi, les forces de l’ordre, visées, par des cocktails Molotov, ont dû quitter le quartier Pablo Picasso. Le secteur autour d’un centre Enedis a dû être évacué suite au risque d’explosion.

Toujours dans les Hauts-de-Seine, qui ont connu une nuit d’une rare intensité, des incendies ont été signalés à Colombes, Gennevilliers ou encore Suresnes.

À Paris, plusieurs feux ont été signalés. « En raison des événements en cours, veuillez ne pas surcharger les lignes de secours et laissez la priorité aux urgences », écrivaient dans la nuit les pompiers de Paris sur Twitter.

Dans le Val-de-Marne, le poste de sécurité de l’entrée du domaine de la prison de Fresnes a été attaqué au mortier d’artifice par des émeutiers, qui n’ont pas réussi à pénétrer dans le bâtiment.

Une vingtaine de communes de Seine-Saint-Denis ont recensé des incidents, selon une source policière, parfois dans des villes plutôt tranquilles comme Dugny. D’après elle, il y avait à chaque fois sur place des groupes de moins d’une centaine de personnes très mobiles.

Quelques heures avant la multiplication de ces incidents, les appels au calme ont fusé de toutes parts, et les pouvoirs publics ont multiplié les prises de parole pour éviter un embrasement, sans que cela ne semble empêcher les affrontements de la nuit.

La mère de Nahel a appelé dans une vidéo postée sur TikTok à une marche blanche jeudi à 14h00 devant la préfecture des Hauts-de-Seine, tout près des lieux du tir mortel, en exprimant sa « révolte pour (son) fils ».





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