EDITO – Une Seule Main… N’applaudit Jamais…!!!
TUNIS – UNIVERSNEWS – La centrale syndicale se mobilise, depuis un certain temps, afin de promouvoir son « initiative » relative au sauvetage du pays de la crise dans laquelle il se débat, depuis la « révolution » de malheur qui nous a amené des islamistes « affamés » qui croyaient que la Tunisie est un bon gibier qui va leur permettre de s’enrichir et de s’installer pour une belle période au pouvoir.
Il a fallu, tout d’abord, que le président de la République Kaïs Saïed débarque, sans qu’on s’y attende, pour leur barrer la route.
Animé de bonnes intentions, il avait entamé le nettoyage de la scène politique, mais la pieuvre islamiste avait su, durant plus d’une décennie, d’étendre ses tentacules pour maitriser tous les rouages de l’Etat et, surtout, les rouages judiciaires, pour rendre cette mission difficile.
Certes, il y a eu des incidents de parcours, surtout que de nombreux responsables sur qui comptait Kaïs Saïed n’ont pas été à la hauteur de la mission qui leur avait été dévolue, mais le pays ne manque pas de compétences, et comme ce fut le cas, dans le passé, ils sont, encore, nombreux qui peuvent aider à assainir le pays, mais faut-il encore que la confiance règne et qu’il y ait un dialogue franc et honnête entre tous ceux qui ont des idées pour atteindre les objectifs escomptés à l’exception évidemment de ceux qui ont l’art de la destruction de tout un pays durant la décennie passée.
Le président de la République donne l’impression de garder les réflexes de l’enseignant qu’il était, en donnant des leçons, puis laisser faire… mais, les derniers limogeages, au gouvernement et ailleurs, donnent une idée sur le degré de déception, et ce qui est certain qu’il va y avoir beaucoup d’autres, encore.
Aujourd’hui, la Tunisie est face à son destin et il revient à tout le monde de participer à l’effort national pour trouver la solution qui –on peut l’assurer avec certitude- ne viendra pas du côté du Fonds monétaire international (FMI), uniquement, comme certains le pensent.
Le chef de l’Etat parle, depuis toujours, de la réunion des efforts de tous, pour résoudre ces problèmes récurrents qui enveniment la vie de tout un peuple, mais à vouloir tout gérer tout seul… on s’écarte, rapidement, du droit chemin, et il doit penser qu’il n’est pas le seul à vouloir sauver ce pays qui dispose, toujours, de véritables compétences prêtes à répondre à l’appel, pour mettre leur savoir-faire et leur expérience au service de la Nation.
MUSTAPHA MACHAT