4ème échec Dans La Tentative D’élire Le 3ème «homme Fort» Des USA!!!

4ème échec Dans La Tentative D’élire Le 3ème «homme Fort» Des USA!!!


4ème échec dans la tentative d’élire le 3ème «homme fort» des USA!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS/AGENCES –La Chambre américaine des représentants n’avait toujours pas de « speaker » mercredi, alors que la candidature du républicain Kevin McCarthy a de nouveau été bloquée, lors d’un quatrième vote, par un petit groupe d’élus radicaux du parti, en dépit de l’appel à l’unité effectué par l’ancien président Donald Trump.

Chef de file des républicains à la chambre basse du Congrès depuis 2019, Kevin McCarthy avait déjà subi trois revers en autant de votes, mardi, une situation inédite depuis un siècle au Capitole où le « speaker » de la Chambre avait, depuis 1923, toujours été élu dès le premier scrutin.

Une vingtaine de radicaux républicains, soit moins de 10% du nombre d’élus du parti à la Chambre, ont voté contre la nomination du Californien, qu’ils jugent « pas assez investi » dans les batailles partisanes ayant particulièrement rythmé les débats durant le mandat présidentiel de Donald Trump.

L’élection du « speaker », le troisième personnage le plus important de la politique américaine après le président et le vice-président, nécessite une majorité de 218 voix.

Grand favori pour remplacer Nancy Pelosi, le quinquagénaire est désormais suspendu au bon vouloir de ces élus.

Plus tôt dans la journée, mercredi, l’ex-président américain avait clairement appelé les élus républicains à soutenir la candidature de Kevin McCarthy au poste de président de la Chambre américaine des représentants.

« Il est désormais temps pour nos grands élus républicains à la Chambre de voter pour Kevin », a écrit l’ancien président sur son réseau social Truth, un rare soutien public de sa part.

Les républicains, qui se sont emparés de la majorité à la chambre basse aux élections de novembre, avaient promis d’user de leur nouveau contre-pouvoir en ouvrant une série d’enquêtes sur le président américain Joe Biden.

Mais le lancement de telles hostilités est paralysé par ces querelles internes: les élus de la Chambre des représentants ne peuvent pas officiellement prêter serment, et donc ouvrir une quelconque investigation, tant qu’un président n’est pas désigné.

Donald Trump a critiqué en fin de journée une « agitation superflue » au sein d’un parti dont il souhaite obtenir l’investiture afin de reconquérir la Maison-Blanche en 2024.

La candidature de McCarthy est pourtant largement soutenue au sein de son parti: l’annonce de sa nomination mardi dans l’hémicycle a été reçue par une grande ovation debout dans les rangs républicains. Au début du troisième tour, un certain agacement commençait à se faire sentir, les républicains les plus modérés exhortant leurs collègues à se ranger autour de Kevin McCarthy. « Nous sommes venus ici pour accomplir des choses », a plaidé le chef du groupe républicain, Steve Scalise, à quoi les démocrates ont opposé des rires.

Tout au long de cette procédure, le parti de Joe Biden a fait bloc autour de la candidature du chef démocrate Hakeem Jeffries, applaudissant régulièrement l’élu de New York aux sons de « Hakeem, Hakeem, Hakeem! ». Mais l’élu ne dispose pas non plus d’assez de voix pour accéder au perchoir.

L’élection d’un président de la Chambre des représentants pourrait être l’affaire de quelques heures… ou de plusieurs semaines: en 1856, les élus du Congrès ne s’étaient accordés qu’au bout de deux mois et 133 tours.



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