La PCT et la CNAM ont besoin… d’un remède de cheval!!! – Univers News
TUNIS – UNIVERSNEWS – La Pharmacie centrale de Tunisie (PCT) continue à accumuler les performances négatives, sans aucun souci pour la santé du citoyen tunisien, ce qui est une aberration du fait que c’est de ces performances que dépend la vie du citoyen… ce qui ne semble pas embêter outre mesure aussi bien les décideurs politiques que les responsables de cette entreprise publique qui s’enfonce dans le gouffre des dettes.
Le malheur c’est qu’on annonce la pénurie de pas moins de 300 médicaments –et cela ne va pas s’arrêter à ce stade- avec toute l’indifférence et le culot qui anime cette gente de responsables qui peuvent s’approvisionner en médicaments de l’étranger, en claquant, simplement, des doigts.
Trop, c’est trop et cela ne doit pas durer outre-mesure, parce que c’est de la vie des citoyens qu’on est en train de se jouer… surtout que, pour la grande partie de ces médicaments, il s’agit des soins des maladies chroniques et à longue durée.
Et, à ce niveau, voilà que la Caisse nationale d’assurance-maladie qui en rajoute, avec les retards monstres pour le remboursement des soins et pour s’acquitter de ses dettes auprès des affiliés et des pharmacies privées… à tel point que lorsqu’il se dirige vers les officines, le citoyens a la main sur le cœur en ne sachant pas si le pharmaciens va lui servir les médicaments dont il a besoin, pour vivre !!!
La situation dure, depuis de longues années, et elle va en empirant, avec des retards de remboursement qui vont au-delà des trois mois et plus encore pour des citoyens exsangue et qui n’arrive plus à acquérir même les biens de consommations les plus élémentaires à cause de la hausse vertigineuse des prix et les pénuries persistante !!!
Le PDG de la Caisse nationale d’assurance maladie CNAM, Kamel Madouri, a expliqué lors d’une déclaration à Mosaïque FM, vendredi 16 juin 2023, que le manque de certains médicaments utilisés pour le traitement des maladies chroniques est lié à l’approvisionnement de la PCT.
Le président du Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT), Naoufel Amira, pour sa part, avait déclaré aux médias le 14 juin dernier qu’environ 300 médicaments sont en rupture de stock. Il n’a pas exclu la possibilité que ce chiffre augmente en raison des graves difficultés auxquelles la Pharmacie centrale est confrontée pour s’approvisionner. Il a également mentionné que la Pharmacie centrale a une dette importante envers les fournisseurs étrangers, estimée à un milliard de dinars.
Du côté des pouvoirs publics et du gouvernement, c’est motus et boule de gomme… Silence ça tourne !!!
F.S.